08/11/2016
Charles Baudelaire -- Chant d' automne !
10:42 Écrit par salomée dans Poésie Française | Lien permanent
16/09/2015
Avec des mots.....
Avec des mots, rien que des mots
Pouvoir parler de ce voyage
De nos souffrances et des non dits,
Les lassitudes et les égarements.
Les mots soulagent et libèrent
Pour un moment.
Le désespoir se tient à distance
Penser à retenir le temps.
Avec des mots simples
Un baiser, un sourire
Garder l'espoir
Effacer le cauchemar du réel.
Rien que des mots
Avec votre regard vague et lointain
Vous avez pris un train
Il roule bien trop vite pour nous.
Françoise HUGUE
18:13 Écrit par salomée dans Poésie Française | Lien permanent
Encore un Poème...
APRES...
Lorsque bien des années auront passées
La marque indélébile de notre malheur
Ne sera pas effacée.
Je suis exsangue, de me retrouver
Dans le monde des vivants.
Après toutes ces années de cauchemar
A mon tour, il faut me retrouver.
Que de courage pour participer,
Ouvrir les yeux, admirer la nature,
Retrouver ses petits enfants
Quand tout n'était devenu que murmure
A fil du temps.....
Maintenant, après la détresse
Reste la tristesse.
Nous ne sommes plus deux
Mais le chemin continu
C'est la fin d'un enfer.
Une pensée pour toutes les familles
Frappées par le fléau qui à pourtant son nom.
Il faut garder espoir,
Un jour le soleil se lèvera
Et la Science trouvera.
Françoise HUGUE
18:10 Écrit par salomée dans Poésie Française | Lien permanent
Poème sur la terrible maladie
ALZHEIMER
A ccueillir l'imprévisible
L ire dans les yeux ce qui ne se dit pas
Z apper sur les moments douloureux
H umaniser l'espace pour apaiser l'angoisse
E pier les petits cadeaux que donne la vie
I nventer des outils pour rester dans l'échange
M archer dans le désert mais sans quitter la route
E spérer contre toute espérance
R efaire chaque matin le premier pas du jour.
Vérène HEDRICH
18:09 Écrit par salomée dans Poésie Française | Lien permanent
12/08/2015
Si ma vie....
Si ma vie était encore à faire.
Recueil : Bonheur (1891)
Qu'une femme très calme habitât avec moi,
Plus jeune de dix ans, qui portâmet sans émoi
La moitié d'une vie au fond plutôt sévère.
Notre coeur à tous deux, dans ce châmeteau de verre,
Notre regard commun, franchise et bonne foi,
Un et double, dirait comme en soi-même : Voi !
Et répondrait comme à soi-même : Persévère !
Elle se tiendrait à sa place, mienne aussi,
Nous serions en ceci le couple réussi
Que l'inégalité, parbleu ! des caractères
Ne saurait empêcher l'équilibre qu'il faut,
Ce point étant compris d'esprits en somme austères
Qu'au fond et qu'en tout cas l'indulgence prévaut.
Paul Verlaine
(1786-1859)
19:18 Écrit par salomée dans Poésie Française | Lien permanent